Archives du mot-clé ghü

Restauration  » peinture du XVII siècle « 

 

 

restauration_057 restaurtableau-1_3204   Abraham de Pape

Avant 1621 – 1666 , est né  et a travaillé à Leyde  Pays-Bas où il a été un des membres fondateur

de la guilde des  peintres ( dans  le style de Gerrit Dou  )

 

Nettoyage , dévernissage , légère retouche sur la table près du tissu .vernis ( régalrez- damart )

 

restauration :tableau d ‘ André Boul  » Le port de Boulogne-sur-Mer »

Trombinoscope des habitants de l’Ouest Héraultais : Hérault Tribune

BOUL André

Profession :
Artiste Peintre

Date de naissance :
01-01-1909Peuplingues

Envoyer à un(e) ami(e)

Demander une modification

André BOUL, né André Bourbiaux, naquit en 1909 a Peuplingues, petit village du Pas-de-Calais. Issu d’une famille bourgeoise, ce dandy extravagant qui fut un_temps marié a une femme de la haute société qu’il appelait « la comtesse » ou “la marquise vitrée » ne délaissa sa vie choyée d’artiste que le temps de la guerre. Abandonnant alors palettes et pinceaux, il s’investit a corps perdu dans la cause nationale. Choisissant son camp. il fut résistant et maquisard dans I’arrière-pays héraultais, au-dessus de Lodève. Mais il ne s’en vantait guère. glissant au beau milieu d’une conversation entre amis proches. ces informations précieuses sur lesquelles il évitait soigneusement de s’attarder.*

Baroudeur invétéré, André Boul vécut aux quatre coins de France (en Bretagne, sur la Côte d’Azun a Marseille dans un petit village du Tarn appelé Cordes-sur-Ciel où il rencontra le peintre provençal Yves Brayen avec lequel, dit-on, il créa “L’Académie des milles Cordes ». ainsi qu’a Paris) mais également quelques mois a Venise.
Il est agé d’une quarantaine d’années lorsqu’il débarque à Valras. sur l’ínvitation de Camille, qu’il avait rencontré a Pigalle et qui avait su entrevoir toute la potentialité artistique de Boul. La, dans ce village de pêcheurs, où Camille vient d ‘acquérir un café qu’il avait baptisé de son nom. le peintre pose ses valises. La proposition aura d’ailleurs une suite puisque l’une des premières expositions de Boul dans l’Hérault sera d’aílleurs “Chez Camille ». Ce choix n’était pas aussi hasardeux qu’iI en avait l’ain car Boul connaissait la région pour l’avoír déja traversée, et même s’ il était loin de penser qu’il allait y vivre (et méme y resterjusqu’a la fin de sesjours). ce départ pour le sud représenta pour lui une sorte de retour en terre connue. Il vivra ainsi entre Valras, Béziers. où il exposa et plusieurs reprises, Sète et Agde. C’est la qu’fl fera, a la fin des années 50, la connaissance de Jules Baudou, homme d’affaires, amateur d’art et artiste a ses heures perdues, mécène et excellent chanteur de surcroît dont le Musée Agathois porte aujourd’hui le nom.
Propriétaire de “La Galiote », I’homme prendra Boul sous son aile. Il aimait sa peinture. son caractère insoumis, son originalité et ses débordements. Boul quittera Agde à plusieurs reprises mais il y reviendra toujours et y finira même sa vie. En effet, entre Agde et Béziers, l’artiste avait fini par se créer une famille de cœur. Le solitaire s’était trouvé de nouvelles racines. Tout le monde ou presque le connaissait.
Bien sûr. il y avait “La Galiote ». le “Bar de la Marine » et « Chez Bébert »  une autre figure locale pour qui il s’était pris d’amitié et avec lequel il festoyait jusqu’a l’aube. Mais il y avait aussi des lieux plus anodins, moins pittoresques qui, a ce moment-la de sa vie, revétaient pour lui un sens singulier.
André Pierre, Constant Bourbiaux s’est éteint le 11 juillet 1979 dans un hôpital de Montpellier. ll repose au cimetière
d’Agde.
En faisant connaissance avec le personnage qu’il a été,on ne peut s’empécher d ‘établir une similitude flagrante
entre I’artiste et son œuvre. Une peinture parfois surprenante par les différentes voies exploitées, tantôt sombre, tantôt lumineuse, tantôt sage, tantôt exubérante, mais démontrant toujours une quête d’authenticité.
Peintre de I’ombre et de la lumiere, Boul se nourrissait
de tout ce qu’il voyait. Sa mémoire avide emmagasinait les images, les impressions, les contrastes. L’œil devenait chaque fois plus acéré, plus prompt a saisir l’essentiel. En recherche perpétuelle, la peinture était  son véritable langage. ll faisait croître son exigence a mesure que son art s’épanouissait et contrairement a son attitude dans la vie, face a la toile, il ne jouait aucun rôle.
Artiste prolixe, Boul peignait  vite et beaucoup. On estime son œuvre a plus de 2 000 toiles, aquarelles, tentures et , , , ,
autres fresques disséminées au hasard de ses étapes. De nombreuses toiles ont en effet servi a payer les dettes occasionnées par son train de vie.
Un système de troc s’était même mis en place, permettant la circulation de ses œuvres qui échouaient en grande partie entre les mains de personnes qui I’appréciaient, le côtoyaient de près et propageaient, aux alentours, sa
réputation de peintre local.
Parmi ses thèmes de prédilection, on trouve les paysages, l`eau. les portraits, les tavernes ainsi que les “tapisseríes » de grandes toiles représentant des allégories médiévales.
Les rues noires d’Agde l’ont beaucoup inspiré, les asymétries, les perspectives distordues, les motifs ornementaux, les
carrés de couleurjetés au beau milieu des ombres, les arches sombres. ll ajoutait parfois des personnages, imaginaires, dont la présence était purement anecdotique.
Il peignait aussi Agde, Venise et Béziers en pleine lumière usant de tonalités beaucoup plus chaudes, de transparences et faisant ondoyer ces bouts de villes dans des lumieres aqueuses.

Sa peinture a beaucoup influencé les artistes de la région

Restauration tableau : d ' André Boul : Port de Boulogne -sur-Mer 1949

Restauration tableau : d ‘ André Boul : Port de Boulogne -sur-Mer 1949

Port de Boulogne-sur-Mer : André Boul , 1949 /restauration : Ghü , octobre 2015

Port de Boulogne-sur-Mer : André Boul , 1949 /restauration : Ghü , octobre 2015

GHÜ

Mon art évolue entre énergie et forme.

Il part d’une émotion, d’un sentir, de l’oeuvre en voie d’elle même, non d’une représentation.

Une figuration seconde apparaît, surprise dans le rapport d’interaction des couples opposés; la ligne ne délimite plus mais vit ou plutôt existe et fait communiquer les figures.

Je vous invite, non à être voyeur d’images sensationnelles, mais à être voyant participant d’une présence, de rythmes ou de la reconnaissance soudaine d’une forme secrète du fond originel

divers_8527-redim